Nom : Abscisses Eburnées
   Sexe : Mâle
   Lunes : 22
   Rang : Guerrier
   Guilde : Tonnerre
   Magie : Télépathe.
   Possède des ailes : OUIIIII I CAN FLY SO HIGHT BITCHES !
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   Prénom : °°'
   Puf : Honey c:
   Age et sexe (facultatif) : Jeune fille âgée entre 13 & 20 ans ^^
   Codes du règlement : Bouffés par un insecte rouge Une princesses a confisque le code
   

Quelle est votre philosophie ? Que pensez-vous du monde ? Peut-être pas grand chose. Mais ne nous fions pas aux apparences. Souvent, les personnes préfèrent oublier dans quel monde elles vivent. Seuls comptent leur ego, leur bonheur, leurs malheurs, leurs amours, leurs espoirs...
Je ne fais pas partie de ces personnes. Je m'interroge sur la terre, sur les feuilles, sur le ciel. Mais plus important encore. Sur les émotions.
Si j'en ai ? Probablement, oui. Cependant, les sentiments sont humains et je devrais, théoriquement, n'en ressentir aucun. Est-ce vrai ? Suis-je stoïque ? Eh bien, confrontez-vous à moi, et vous verrez.
   

Regardez-moi donc. Regardez cette stature. N'est-elle pas resplendissante ? Je suis tout d'ivoire, et aucun trait de lumière chromatique ne se reflète dans mes pupilles d'ébène ; je sens ma dense fourrure onduler sous les assauts des rafales de vent frais. On admire mes griffes, car elles coupent merveilleusement bien et très précisément. Je n'aime pas quand le travail n'est qu'à moitié achevé...
Les arbres, si tel est qu'ils parlent, vous diront la même chose : leurs branches sentent à peine mon poids. Demandez-leur !
   

Je suis né une nuit de pleine lune. D'après les ragots, cette nuit-là, le ciel, bien qu'à découvert, ne montrait aucune étoile. Je n'étais pas fils unique, non : j'avais des frères et sœurs.
Une lune passât, que mes ambitions apparurent déjà. Je vais vous expliquer comment.
J'étais campé devant la pouponnière, encore innocent, encore tout petit et tout mignon, etc etc. Une jolie chatte - une apprentie, que je me souvinsse - s'extasiait devant moi. J'ai cligné des yeux. Je ne comprenais pas encore son comportement. Puis quelqu'un l'a appelée et elle est partie, toute contente, vers un chat massif aux épaules noueuses.
" C'est le lieutenant", a soufflé ma mère près de mon oreille. Surpris, j'ai tressaillit. "Et regarde, l'autre matou qui descend. C'est notre chef. Il dirige le Clan. Et le lieutenant est son bras droit. Ils sont..."
Je l'ai laissée parler dans le vide. Mes yeux bleus, incroyablement clairs, se sont agrandis. Mon nom était bizarre. Tellement bizarre que je ne l'avais même pas retenu. Apparemment, c'était dû à la couleur de mes yeux, ou une ânerie de ce genre...
Tout à coup, le lieutenant m'a désigné du menton et a grommelé quelque chose à ma mère. Je me suis senti soulevé du sol, puis mes pattes ont touché quelque chose de doux.
Un coussin de plumes.
La langue rugueuse de ma mère est passée entre mes deux oreilles dans un geste tellement délicat que je me suis senti soudainement transi. J'ai fermé les yeux et sombré dans un sommeil sans rêves.
A mon réveil, j'ai entendu des miaulements excités dehors. Je me suis levé et j'ai passé la tête hors de la pouponnière ; le chef, puissant félin dominant le Clan de toute sa hauteur, juché sur son promontoire, prononça le nom d'un chat. Ce dernier, d'assez petite taille, mais deux fois plus grand que moi, s'est avancé jusqu'à lui, le poil incroyablement lissé et propre, les yeux brillants - je l'ai vu lorsqu'il s'est retourné de trois quarts pour regarder ses parents - la queue haute. Le chef miaula ce qui semblait être des paroles rituelles - son ton était différent - puis un autre chat fut appelé, et lui et le petit chat se léchèrent l'épaule.
Une de mes oreilles s'est abaissée lorsque j'ai entendu des cris étouffés derrière moi ; un de mes frères en a profité pour me pousser sur le côté. Un autre s'est placé complètement devant moi et a murmuré :
" Oh, un baptême ! Enfin, je crois que c'est ça.
- C'est quoi ? ai-je questionné.
- Ben, c'est ça ! a-t-il répondu dans un soupir, comme si j'étais complètement idiot. "C'est maman qui nous l'a dit. Mais maintenant, on doit rentrer. Tu viens jouer avec nous ?"
Mon attention était retenue par ce soi-disant "baptême".
" Non, merci. Je préfère regarder."
Mes deux frères se sont échangé une œillade perplexe, puis, sans mot dire, s'en sont fûts.
Et voilà. Ce jour-là avait laissé un profond sillon dans mes entrailles.
Les lunes passèrent, je fus de plus en plus intéressé par ce qu'il se passait à l'extérieur. Lorsque nous eûmes quatre lunes, mes frères, mes sœurs et moi-même eurent le droit à notre première bouchée de gibier frais. Fini, le lait maternel ! Enfin un grand pas vers la vie d'un vrai guerrier.
" Maman, quand vais-je être guerrier ?
- Oh oh, Patte Éburnée, attends déjà d'être un apprenti courageux. Aies patience. Il te reste une lune ; tu en as cinq, il en faut six.
- Un apprenti ? Roh. C'est long d'être un apprenti ?"
Elle a ronronné. Agacé, j'ai arraché une des touffes d'herbe qui jonchait le sol de la pouponnière avec mes petites griffes.
" Eh bien, a-t-elle finalement répondu après un court silence, cela dépend. Il faut travailler, mon chéri. Prouver sa valeur. Et cela ne se passera pas en une lune, crois-moi !"
Oh, je suis remonté trop loin dans mes souvenirs. Attendez. Rah ! Ça y est, je ne me souviens plus. Vous m'avez trop demandé. J'ai eu un trou. Mais je crois que j'ai eu une remarque tout à fait intelligente qui l'a laissée bouche bée.
Oui, c'est cela même. C'est dommage que je ne m'en souvinsse plus !
Je reprends. Je laisse passer le baptême d'apprenti. Non pas que cela ne me marquât pas, mais je ne vais pas trop vous embêter avec mon histoire, qui est, en vérité, bien assez complexe. Si ça vous chante, je puis au moins vous dire que je prisse comme nom Nuage Éburné.
Jusqu'ici, tout va bien, n'est-ce pas ? Parfait.
Cependant, je n'ai pas beaucoup de souvenirs de la période où je fusse apprenti, bien que j'eusse du mal, à mes débuts, à suivre la marche. Mon mentor était sévère, et mes plaintes nombreuses.
Je n'étais pas au bout de mes peines.
Cela s'arrangea, progressivement. En fait, je devinsse si puissant que l'élève battît le maître. Même maître qui ne tardât pas à manifester son ahurissement.
Ensuite, je suis devenu guerrier sous le nom que vous connaissez aujourd'hui.
   

Je suis folle, je suis folle, je suis folle, je suis folle, je suis folle, je suis folle :3